[content_boxes layout= »icon-boxed » iconcolor= » » circlecolor= » » circlebordercolor= » » backgroundcolor= »#ededed »] [content_box title= » » icon= » » image= » » image_width= »35″ image_height= »35″ link= » » linktarget= »_self » linktext= » » animation_type= »0″ animation_direction= »down » animation_speed= »0.1″]Source : Revue gccp.fr de Décembre 2013 / N° 114 (télécharger la version .pdf)

Pascal PaoutoffMembre historique du GCCP depuis sa création en 1956, l’entreprise SIAT (Paris 12e), spécialiste du génie climatique, est dirigée par Pascal PAOUTOFF. Elle compte une cinquantaine de collaborateurs pour 6 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont plus de 60% en contrats d’exploitations et de maintenances et fournitures d’énergie. Elle intervient principalement sur Paris intra-muros et grande couronne auprès d’une clientèle de syndics de copropriété et sur des marchés publics tels que : ambassades, ministères, CPCU, SNCF, RATP, etc. Le développement de ses activités repose aujourd’hui sur la rénovation énergétique.
L’entreprise est notamment à l’origine de grandes premières sur le marché : elle vient d’inaugurer une chaufferie fonctionnant exclusivement au bois et a travaillé à la réalisation d’une maison bioclimatique BBC, équipée d’une chaudière à granules.
Dans l’interview qui suit, le dirigeant rappelle l’histoire de son entreprise, revient brièvement sur son propre parcours, souligne l’importance des énergies renouvelable dans sesactivités et le rôle du GCCP dans la vie de nos entreprises.

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Votre entreprise a été fondée en 1956,pouvez-vous revenir sur les grandes étapes de son histoire ?

La SIAT, Société Industrielle d’Applications Thermiques, a été créée par Messieurs TREBULLE et MEYJONADE. Elle a toujours orienté son développement sur le service et l’exploitation dans le domaine du génie climatique. Depuis ses débuts, l’entreprise est basée sur Paris intra-muros, dans le quartier de la Nation. Ces 30 dernières années, la
SIAT s’est développée en « externe » en acquérant plusieurs entreprises : Gaston ROBIN et CCID, également spécialistes du génie climatique. Aujourd’hui, la SIAT a également une antenne en Seine-et-Marne, avec son agence de Meaux, représentée par la société SERIC.

Quel parcours vous a mené jusqu’à la tête de la SIAT ?

J’ai rejoint l’entreprise en 1975, après avoir suivi des études d’ingénieur au Groupe Maximilien Perret. C’est dans les années 2000 que j’ai pu acquérir la SIAT, selon la volonté des anciens dirigeants.

Quelle est aujourd’hui la stratégie de développement de la SIAT ?

Nos activités reposent sur les objectifs liés au « Grenelle de l’environnement » en termes de rénovation énergétique.

Pionniers en la matière, nous collaborons depuis plus de 50 ans avec le CPCU dans le domaine du chauffage urbain. De plus, nous sommes également à l’initiative de dispositifs novateurs : nous avons par exemple récemment inauguré une maison bioclimatique BBC et une chaufferie exclusivement bois.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vos deux réalisations à énergie renouvelable, pionnières sur le marché ?

Nous avons réalisé une « première » en bioclimatique BBC, sur une résidence utilisant les énergies renouvelables avec chaudière à granules, puits canadien, récupération de l’eau de pluie, VMC double flux, eau chaude solaire, etc. avec un Coefficient de consommation d’énergie de seulement 50.54 Kwh/m2. Par ailleurs, nous avons réalisé une chaufferie biomasse 100% plaquettes bois de 0.7 Mw sans aucune autre relève énergétique pour chauffer 3 500 m2 de bâtiments dans le Vexin, appartenant à une fondation suisse. Cette chaufferie est composée de deux chaudières modulantes de 170 et 425 kW. L’idée était de faire une chaufferie exemplaire et d’être 100% énergies renouvelables. Le pari est gagné avec cette chaufferie au bois, qui est un des rares projets de ce type à exister en France.

Vous avez axé ces deux réalisations pionnières sur l’utilisation du bois. Pour quelle raison ?

Il s’agit bien évidemment d’inscrire nos activités dans le développent durable. C’est l’axe d’avenir, car il faut bien être conscient que nous allons être confrontés à des problèmes énergétiques dans quelque temps, il s’agit donc de trouver des solutions renouvelables. Or, nous avons une très importante réserve bois en France avec des essences d’arbres capables de pousser très rapidement, en 5-6 ans seulement. De plus, les arbres sont bons pour les poumons de la planète !

D’après vous, quel rôle peut jouer le GCCP dans le développement de ces solutions durables ?

Tout d’abord, je tiens à souligner que le GCCP apporte un véritable soutien à ses membres en termes de conseils juridiques, économiques et sociaux. Et je peux vous dire que ces conseils sont très précieux pour les entreprises ! De plus, le GCCP est un lieu privilégié de réflexions et d’échanges sur les solutions d’avenir, telles que l’énergie bois. Le Syndicat est porteur de conseil et nous permet de former régulièrement nos collaborateurs afin de suivre au mieux l’évolution de nos métiers, notamment en termes de rénovation énergétique et de solutions durables.